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cette âme cesse de se plaindre, puisque son Dieu, tout le premier, accepte tant de disgrâces, et cette âme continue de travailler, puisque son Dieu la veut au travail. Les pages où l’on devine ces gémissements qui volontairement s’éteignent, ces résolutions qui virilement se renouvellent, ne sont pas les moins belles de l’œuvre d’Hello ; un instant elles le rapprochent de nous ; elles l’éloignent de cet inaccessible Sinaï d’où tombaient les flèches de sa critique, et devant nous, c’est un homme qui souffre, qui travaille et qui saigne, un homme comme nous, un chrétien comme nous, et meilleur que nous.

Georges GOYAU.