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et légères dont il assaisonne le poison, persuadent à tous les lions vivants que ce poison est inoffensif. Il est si drôle, si amusant ! Il fait des calembours ! Au besoin il ferait vos commissions ! Il est gentil, il est serviable.

L’envieux de mélodrame, qui a un manteau couleur de muraille, est un personnage de fantaisie : c’est un traître de commande qui ne vit et qui ne meurt qu’à la Porte-Saint-Martin.

Le véritable envieux est complaisant et fait dire à ses camarades qu’il est incapable de penser à mal. Il dit tout ce qui lui passe par la tête et fait tout ce qu’on veut. Et vous entendez les camarades juger le camarade :

C’est un gentil garçon ! léger, tant que vous voudrez ! Mais méchant ? impossible ! Lui, méchant ? allons donc !