Dieu. Il ne croit qu’en Hegel, et peut-être encore à la Vénus de Canova.
Campe était l’amphitryon ; il souriait de joie, son œil rayonnait d’extase comme une madone transfigurée.
Je mangeai et je bus avec grand appétit, et je disais en mon âme : Campe est vraiment un grand homme, c’est la fleur des éditeurs.
Un autre éditeur m’eût peut-être laissé mourir de faim, mais lui, il me donne même à boire ; je ne le quitterai jamais.
Je remercie Dieu dans le ciel qui a créé le jus de la treille, et qui pour éditeur m’a donné Julius Campe ici-bas.
Je remercie Dieu dans le ciel qui, par son fiat tout-puissant, a créé les huîtres dans la mer et le vin du Rhin sur la terre.
Lui qui fait croître les citrons pour arroser les huîtres. Laisse-moi seulement, ô Père ! bien digérer cette nuit.
Le vin du Rhin me rend tendre, et chasse de ma poitrine tous soucis, il y infuse l’amour de toute l’humanité.
Il me faut alors quitter la salle et flâner dans la rue. L’âme cherche une âme et épie les robes blanches et légères.