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duction de Hégel que je n’ai pas reproduits, parce que j’ai pensé que les points que Hégel y développe avaient été suffisamment élucidés dans mon introduction, le lecteur a sous ses yeux la Philosophie de la nature textuellement traduite et commenctée, telle qu’elle a été éditée par Michelet[1]et

  1. Comme on sait, la Grande Philosophie de la nature n’a pas été publiée par Hégel lui-même, mais elle fait partie de l’édition de ses œuvres publiées par ses amis et ses disciples. Voici de quels matériaux s’est servi son illustre disciple et éditeur dans sa rédaction. « Les sources auxquelles j’ai puisé ces matériaux, dit Michelet (Avant-Propos, p. 47), sont, d’une part, les cahiers mêmes dont Hégel s’est servi dans ses cours (Collegien-Hefte), et, d’autre part, les cahiers (Nachschriften) de ses auditeurs. Hégel a exposé huit fois dans sa chaire sa philosophie de la nature. Une fois à Iéna, entre les années 1804-1806, 1821-1822, 1823-1824, 1825-1826, 1828-1830. De son cours à Iéna nous possédons un cahier complet écrit de sa main, in-4o. A Heidelberg, il prit pour base de son enseignement la première édition (1817) de son Encyclopédie, et des notes qu’il avait jetées sur des fueilles volantes. Dans les deux premiers cours à Berlin, il suivit principalement un nouveau cahier complet in-4o. Pour le cours de 1823-1824, il rédigea une nouvelle introduction, et termina un nouveau cahier complémentaire, tous les deux in-folio, de manière cependant à utiliser dans ce cours, comme dans les cours subséquents, ses cahiers antérieurs, même ceux de Iéna. Dans ses deux derniers cours, à côté de ces matériaux, il prit pour fil conducteur la seconde édition de l’Encyclopédie (1827), la troisième édition n’ayant paru que tard dans les années 1930. A ces documents écrits de la main même de Hégel, il faut ajouter nombre de feuilles contenant des matériaux très riches, et qui sont venus s’intercaler successivement dans les différents cours. Quant aux cahiers de ses auditeurs, j’ai puisé, 1° dans celui que j’ai écrit moi-même dans le cours d’hiver de 19821-1822 ; 2° dans trois cahiers du cours d’hiver de 1823-1824, et rédigés par le capitaine von Griesheim, par mon honoré collègue le professeur Hotho et par moi-même ; 3° dans le cahier du vice-recteur Geyer, du cour d’été 1830. »