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qui, en se fréquentant, apprennent à se connaître et à s’apprécier mutuellement, et qui parfois peuvent même s’unir pour accomplir quelque grande et belle chose, mais qui gardent en même temps chacun son individualité, son indépendance et sa liberté d’action. Et c’est à ce résultat, qu’il me soit permis d’en avoir la confiance, que pourra contribuer la présente publication.

Pour ce qui concerne l’économie de ce travail, j’ai à peu près suivi la marche que j’avais adoptée pour la Logique.

Premièrement, j’ai trouvé que les raisons qui m’avaient engagé à ajouter une introduction spéciale à la Logique, subsistaient tout entières pour la Philosophie de la nature[1]. J’ai donc ici aussi ajouté une introduction. Comme dans celle que j’ai placée en tête de la Logique, je m’y suis, d’une part, attaché à discuter et à mettre en lumière certains points essentiels et fondamentaux qui doivent faciliter au lecteur l’intelligence des théorie hégéliennes, sans lesquels on ne saurait entendre ni la philosophie de la nature de Hégel, ni la philosophie de la nature en général ; et, d’autre part, j’ai examiné certaines théories spéciales admises par la science moderne, pour en faire ressortir l’insuffisance et les défauts. Il y aura peut-être des lecteurs qui trouveront cette introduction trop longue ; il y en aura d’autres qui la trouveront trop courte. Mais je crois que, si l’on tient compte des exigences

  1. Voy. Logique.