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LOGIQUE SUBJECTIVE.
d. — Quatrième figure.
G — G — G
ou P — P — F

Nous avons vu dans le chapitre des jugements que le sujet et le prédicat ne sauraient être identiques, bien que le jugement nous dise que le sujet est le prédicat. Il faut qu’il y ait entre eux quelque différence, et nous savons que le caractère essentiel du jugement est d’attribuer une notion générale à une chose individuelle, attendu que l’attribution d’une notion individuelle à une chose individuelle ne constitue pas un jugement, ainsi que nous l’avons fait voir par quelques exemples : César est né à Rome, il a fait la guerre des Gaules pendant dix ans, ou : J’ai bien dormi cette nuit, etc. La troisième forme du syllogisme qualitatif ou de simple aperception vient de nous montrer maintenant que l’on peut retourner la conclusion ou mettre le sujet à la place de son prédicat, et revenir ainsi à la proposition majeure. Ce qui n’était que possible ou en puissance dans la conclusion de cette troisième figure se trouve donc effectué dans la quatrième :