I — P ou P — I (majeure)
I — G (mineure)
P — G (conclusion)
Par où l’on voit que ce syllogisme atteste clairement son insuffisance, puisque la proposition mineure, I — G, n’exprime qu’un cas individuel, et que, par conséquent, la conclusion n’est tirée que d’une seule observation. Aristote et la plupart des logiciens ont donné à cette figure le troisième rang, mais pour les raisons qui précèdent, nous la nommons la seconde. La conclusion en est bonne si on ne la donne point pour générale et certaine, mais seulement pour vraie dans quelques cas, et par conséquent incomplète. — Exemple :
Caïus est savant,
Caïus est homme,
Donc quelques hommes sont savants.
Mais du cas individuel de Caïus, ils serait faux de conclure que tous les hommes sont savants. L’incertitude de ce syllogisme fait que l’on peut alterner ou permuter les prémisses (Caïus est savant, Caïus est homme), et que l’on n’est point certain de celle qu’on doit faire majeure ou mineure.
Nous avons vu tout à l’heure que la conclusion de la