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le ciel ou dans la sphère de l’homme ; son parfum parfume tous les mondes des Dix Directions de l’Espace ; et tous ceux qui perçoivent cette odeur accomplissent des actions dignes de Bouddha.

« Dans les anciens temps, il y avait des hommes d’une sagesse supérieure qui, par raison de leur serment, réussissaient à percevoir cette odeur ; mais nous qui sommes nés dans ces temps-ci, doués d’une sagesse et d’une vertu inférieures, nous ne pouvons obtenir pareille perception. Néanmoins il sera bon, lorsque nous sentons l’encens brûlé devant l’image d’Amida, de nous imaginer que cette odeur est le parfum merveilleux du Paradis ; et de répéter le Nembutsu par reconnaissance pour la miséricorde du Bouddha. »