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III

L’encens ordinaire que les pauvres gens brûlent partout devant les icônes bouddhiques s’appelle ansoku-ko. Il est très bon marché. De grandes quantités sont brûlées par les pèlerins dans les immenses encensoirs de bronze placés devant les entrées des temples célèbres ; on en voit souvent des paquets devant les statues le long des routes. Ceux-là sont destinés à l’usage de voyageurs pieux qui s’arrêtent en cours de route devant chaque image bouddhiste pour réciter une brève prière et, si possible déposer quelques bâtonnets d’encens aux pieds de la statue. Mais dans les temples riches, et au cours de grandes cérémonies religieuses, on se sert d’encens beaucoup plus coûteux. On emploie trois catégories d’encens dans les rites bouddhiques : le ko, ou l’encens proprement dit en