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des modifications du manji ou Svastîkâ ; mais j’en doute. Dans les dessins du Butsu-soku-séki, les figures correspondantes suggèrent le « dessin de fleur » mentionné dans la tradition de la pierre Maghada ; tandis que les symboles représentés dans la gravure du livre rappellent des flammes. Leur contour ressemble même à un tel point au dessin conventionnel de flammes, de la décoration bouddhique, que je ne puis m’empêcher de croire qu’à l’origine ces flammes devaient servir à indiquer la luminosité traditionnelle se dégageant des empreintes sacrées. Il y a aussi un texte dans le livre appelé Ho-Kai-Shidai qui confirme cette supposition. « La plante du pied du Bouddha est plate, — comme la base d’une table de toilette… Dessus sont tracées des lignes qui forment l’apparence d’une roue à mille raies… Les orteils sont minces, ronds, allongés, droits, gracieux et quelque peu lumineux. »

L’explication des Sept Apparences, qui est donnée par le Sho-Eko-Ho-Kwan, n’est pas ce qu’on peut appeler satisfaisante. Mais elle