Page:Hawthorne - Le Livre des merveilles, seconde partie, trad. Rabillon, 1882.djvu/11

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Il y a quelque temps, je reçus la visite de mon jeune ami Eustache Bright, que je n’avais pas revu depuis notre rencontre dans les montagnes du Berkshire. C’était l’époque des vacances d’hiver à son collège, et il avait résolu de prendre un peu de distractions pour rétablir une santé tant soit peu compromise par une application prolongée. Je fus heureux de constater, à sa bonne mine, que le remède avait obtenu un plein succès. Il était parti de Boston par le train du matin, et je devais la faveur de sa visite à l’empressement affectueux dont il se plaît à m’honorer, et en même temps, comme je ne tardai pas à m’en apercevoir, à un intérêt tout littéraire.

Je regardai comme une bonne fortune d’accueillir pour la première fois M. Bright sous un toit dont, malgré la chétive apparence, j’étais fier de m’inti-