mentionnés, en grand nombre, mais très brièvement, parmi les précurseurs ou les épigones des personnalités les plus saillantes, dans les chapitres consacrés à expliquer l’enchaînement des périodes, les progrès ou les reculs de l’art et du goût.
Pour rendre encore d’un dessin plus facile à saisir dans son ensemble le développement de la littérature si complexe et si variée de l’Italie, l’exposé en a été divisé en quatre parties, correspondant à quatre étapes de la pensée et de la civilisation. La détermination de ces périodes est naturellement sujette à discussion, d’autant plus que je me suis écarté ici de certaines habitudes prises. Mon unique préoccupation a été de mettre en pleine lumière les caractères qui m’ont toujours le plus frappé dans l’évolution de la littérature italienne, depuis le milieu du xiiie siècle jusqu’au commencement du xxe. Le seul élément personnel que l’on puisse introduire dans un livre très général, comme celui-ci, n’est-il pas justement la façon d’en concevoir le plan ? Sans doute, il faut être Pascal pour oser écrire : « Qu’on ne dise pas que je n’ai rien dit de nouveau : la disposition des matières est nouvelle… » ; cette déclaration orgueilleuse définit pourtant à merveille la seule originalité permise à un ouvrage dont la matière a déjà été traitée, discutée, analysée, retournée en tous sens par d’innombrables critiques.
La littérature moderne et contemporaine a été