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ma mouvmmm mrrémnua ms 1915 A 1930 515 aussi dans la critique. —Lionello Fiumi (1892) a déployé de précieuses qualités comme impressioniste et coloriste, dans son recueil intitulé Polline (191-1), puis dans Mzzssole (<< Mousselines », 1920); ses volumes Tutto cuore (1925) et Sopravvivenze (1931) marquent un progres décisif dans le sens de la sobriété et de la simplicité. — Nicola Moscardelli (189-1) est un nom a ajouter a ceux des poétes qui ont consacré un recueil de vers a la gucrre (Tatuaggi, 1926). Scs volumes suivants Gz`0z`eller·ia notiurna (1918), La mendica muta (1920), l’Ora della rugiada (192~1·), Le Grazie della terra (1926), le désignent at l’attention sympathique du public et contienncnt mieux que des promesses. -— Eugenio Montale (1896), qui prend une part active ix la critique littéraire, n’a {`ait paraitre qu’un seul recueil de vers, Ossi di seppia (<< Os de seiche », 1925, réimprimé en 1928); ce volume a {`rappé les lecteurs par ce qu’il a de fort, d’aridc, de dur, de f`roid. Ce jcune poete est un impressioniste dont les instantanés, peut—on dire, ne se détachent sur aucun lointain, sur aucune perspective qui nous invite at respirer, a concevoir quelque espérance apaisante. L’expression est précise et lumineuse; mais peut-elle se contenter d’étre sa fin a elle—méme? En présence de ces tatonnemcnts, de tout ce talent hativement dépensé, auquel manque la discipline conforme au génie traditionnel de l’Italie, une réaction devait se produire, {`avorable a un retour vers un art plus médité, plus posé, capable d’adapter le sentiment moderne aux exigences d’une pensée ordonnée, équi- Iibrée, soucieuse de la composition et du style. Quelques écrivains, plus agés que les derniers nommés, formés a l’école d’un humanisme dont les plus jeunes 11’0nt pas été nourris, ont surpris le public, en ces dernieres années, urrinwu n·A:.mu¤:. 35