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s’assombrit et ne s’épuisa que parce qu’il survécut à sa génération : les événements extérieurs vinrent déranger son rêve poétique, et c’est avec un frisson d’effroi qu’il pressentit la crise qui allait bouleverser l’Europe. Les préoccupations dont la littérature commençait à se faire l’interprète — la régénération morale, puis nationale de l’Italie — lui furent entièrement étrangères. Aussi est-il juste de clore avec lui la période dont il est le grand poète et le parfait représentant.