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LA moss PENDANT LA vmsmnsna monui nu xv1• s. 223 et sur les Ecatommiti de G. B. Giraldi, ou se reconnait presque 5 chaque pas l’influence de Boccace. Les ceuvres d’un joyeux compagnon, Agnolo Firenzuola (1493-1545), qui pour avoir porté l’habit mouastique n’en fut pas moins tin connaisseur des ¢< Beautés de la femme >x — il a consaeré plusieurs écrits 5 ce sujet, — mériterit une mention spéciale. Ce n’est pus que le fond en soit par- ticulierement original ou instructif : il s’i¤spire du Décanzéron dans ses Bagiomzmenti d’dm0r·e (1525); son livre intitulé Prima parte dei discorsi degli animali (1541) est une réédition, 5 travers d’inn0mbrables intermé- diaires, d’un tres aneien récueil de fables indiennes; le Panic/mmnlm; enfin, dans l’Asin0 d’or0, il n’a guere fait qu`adapter libremcnt le célébre roman d’Apulée. Mais son récit facile, naif, pimpant, est écrit dans une langue sans apprét qui retlete directemcnt le parler de Florence; ses uzuvres comptent, 5 ce titre, parmi les textes les plus précieux de cette période, ou les artifices du beau style commengaient 5 triompher du simple et naturel langage populaire. Parmi les nouvelles isolées, deux surtout sont dignes de remarque : l`une, attribuée avec toute vraisemblance 5 Machiavel, Belfbgor arcidiavolo, est une mordante satire de la vie conjugale, que La Fontaine n’a pas manqué de recueillir; l’autre, Giulietia e Romeo, fut composée en 1524 pat Luigi da Porto, de Viéence, auteur d’intéressantes Lettros historigues, sur les guerres dont l’ltalie septentrionale fut le théaitre de 1509 5 1513, et interrompues par la mort prématurée de da Porto (1529). Il est peu probable que celui-ci ait puisé dans l’histoire le sujet de sa nouvelle, qui fut appelée dans la suite 5 une si brillante fortune; peut~étre u’a-t-il fait qu’exécuter une variation sur un theme déj5 traité par d’aut1~es,