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100 LITTERATURE n·ALuzNNz résistent E1 toute figuration plastique. En outre, il n’existe pas de degré dans la béatitude, et ainsi tout parallélisme avec les régions précédemment décrites, semblait impos- sible. Pour sortir d’embarras, Dante a eu recours at une tres heureuse invention. Le séjour des élus est dans l’Empyrée : ile y sont groupés de faqon at former un gigan- tesque calice, la cc Rose mystique », ou, si l’on préfere, } un immense amphithéatre immatériel, qui s’ouvre sous le regard de Dieu, et dont le centre, le cmur, est un x océan de lumiere »; au-dessus, les neuf hiérarchies d’anges, ministres du Tres-Haut, tournoient dans l’éther sans limite — conception grandiose exprimée par Dante avec un rare éclat. Mais si les ames bienheureuses ont leur demeure aupres de Dieu, elles peuvent aussi ee montrer dans chacune des régions célestes que le poete doit d`abord traverser; elles lui apparaissent donc successi- vement dans la matiere transparente des divers astres, Lune, Mercure, Vénus, Soleil, Mars, Jupiter, Saturne, ou il s’arréte pour les contempler et s’entretenir avec elles. Deux régions célestes —— le ciel des étoiles et le cristallin — restent encore at franchir, et les scenes qui s’y déroulent servent de préparation at Ia vue des splens deurs de l°Empyrée. L’impression que Dante a su produire en décrivant chacun de ces trois mondes du Péché,'de l’expiation, de la joie céleste, répond excellemment at l’idée morale qu’il voulait dégager de tous ces tableaux. Dans l’Enf`er, ce ne sont que cris de haine, de douleur et de révolte; car les danmés, loin de se repentir, persistent dans leurs péchés: l’un affiche le plus hautain mépris pour les supplices qui le tourmentent, l’autre insulte Dieu, tous blasphement, grincent des dents, pleurent ou s’entre-déchirent. Ccs

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