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Nous avions tous rêvé qu’on ne se battrait plus ;
Nous disions : Á jamais, les temps sont révolus,
Où la guerre éployant ses ailes barbelées
Dirigeait de la voix les horribles mêlées ;
Nous disions : Les fusils, les sabres, les canons,
Semer la mort parmi les hommes ? Non ! Non ! Non !
C’en est à tout jamais fini ! Les lauriers rose
Ne s’engraisseront plus de corps jeunes et roses,
Alignés sur des champs de carnage et d’horreur !