Page:Haurigot - Excursion aux Antilles françaises, 1890.djvu/242

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
234
LES ANTILLES FRANÇAISES.

Les habitants de Gustavia avaient adressé une pétition à la Diète suédoise pour obtenir l’établissement de docks de réparation ; il n’y a pas été fait droit ; cette création a paru inutile, quand il existe déjà d’excellents docks de cette nature dans les autres Antilles, notamment à la Martinique et à Saint-Thomas, qui ont des communications plus fréquentes avec l’Europe.

On leur a également refusé une avance de fonds pour l’exploitation de leurs salines, parce que celles de Saint-Martin et de Saint-Christophe, qui se trouvent à proximité, fournissent du sel en abondance et à très bon marché.

« La ville de Lorient[1], située au vent de l’île sur le bord de la mer, est abritée par un bois de cocotiers, au milieu duquel s’éparpillent des maisons de bois, entourées de murs en pierres sèches. Ses habitants, qui descen-

  1. A. Bouinais, p. 53 et 54.