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LA GUADELOUPE.

tron à un autre sans le consentement du premier. Un agent britannique exerce dans chaque colonie une surveillance spéciale, reçoit les réclamations et préside aux départs qui ont lieu du 1er  août au 15 mars ; un médecin et un interprète accompagnent le convoi ; les conditions hygiéniques à bord sont sévèrement réglementées. Enfin, le traité que nous résumons peut être dénoncé chaque année.

Divers décrets ou arrêtés règlent ensuite la situation de l’Indien dans l’intérieur de la colonie. Les heures de travail, la nourriture, les soins médicaux, les conditions du logement, etc., sont soigneusement déterminés. Un personnel spécial, divisé en service d’inspection et service sédentaire, et des syndicats protecteurs veillent à l’observation des règles édictées. Un propriétaire n’a droit qu’à dix coolies par convoi, au maximum, et celui qui manque à ses engagements ou exerce des sévices contre ses Indiens ne reçoit plus d’immigrants.