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LA GUADELOUPE.

lice, l’argile que l’on emploie pour la poterie, la fabrication des tuiles et des briques, — la lave, que l’on utilise pour le pavage des rues, — et le soufre, que l’on ne se donne pas la peine de recueillir, parce que la Soufrière en produit trop peu.

Parmi les phénomènes qui jettent si souvent la perturbation dans nos colonies des Antilles, il en est un dont nous avons réservé l’étude pour la Guadeloupe, et dont le nom seul est redoutable.

Le tremblement de terre est un cataclysme dont nous ne rechercherons pas ici les causes, sur la nature desquelles la science n’est pas absolument fixée, mais qu’il est assez facile de décrire. Il consiste en mouvements convulsifs du sol. Ces mouvements se produisent soit dans un sens horizontal, et la terre a, dans ce cas, des ondulations semblables à celles de la mer ; soit dans un sens vertical, quand une partie du sol se soulève, tandis que l’autre s’enfonce ; soit enfin dans un sens circulaire,