|| Interjection familière. | 1. Pour rejeter lestement ce dont il est question. Toutes vos belles résolutions, zeste, BKUEVS, Muet, I, 10. I 2. Pour marquer que (jqcli .s'est
fait lestement. Zeste ! J'ai franchi le pas de la porte, i.eghand,
Belpher/or, ir, 'S. Subslanliif. Être entre le zist et le — ,
être dans une position incertaine, équivoque.
ZESTE et, vieilli, "ZEST [zrst'] s. m.
[ÉTYM. Origine inconnue; le rapprochement avec le
lat. schistus, grec a/iaxôç {cf. schiste), n'otîre aucune
vraisemblance, jj 1530. Je n'en donne un zec, rogicr de col-
LERYE, dans IJELB. Rec. I 1611. Zest, cotgr.]
Il Cloison membraneuse qui divise en quatre l'intérieur
d'une noix. || P. anal. Écorce extérieure jaune de l'o-
range et du citron. || Fig. Chose de mince valeur. Je n'en
donnerais pas un — .
ZÉTÉTIQUE [zé-té-tïk'] adj.
[ÉTYM. Emprunté du grec Ç7iTT,Tix6;, ?«. s. 1694. th.
CORN. Admis acad. 1762.J
Il (T. didact.) Qui procède par investigations. La mé-
thode — , et, suhstantilt, La — , méthode d'investigation.
Specialt. (Mathém.) Méthode analytique.
ZÉZAIEMENT [zi'-zc-man] 5. ?».
[ÉTYM. Dérivé de zézayer, g§ 65 et 145. || Xéolog. Admis
ACAD. 1878.]
Il Défaut de prongrjciation qui consiste à donner au j
et atrg-tîoux le son du z.
ZÉZAYER [zé-zè-yé] v. intr.
[ÉTYM. Onomatopée, §32. On a dit au commencement
du xix" s. susseyer dans le même sens. || Xéolog. Admis
ACAD. 1878.]
Il Avoir le défaut de prononciation qui consiste adon-
ner au j et au g doux le son du z.
ZIBELINE [zïb'-lin'; en vefs, zi-be-...] s. f.
[ÉTYM. Emprunté de l'ital. zibellina, m. s. d'origine
slave, §§ 12 et 20. [Cf. sable 2 et l'anc. franc, sebelin.) On
trouve zabeUine en 1556 ( V. delb. Rec), et acad. 1694 écrit
zebeline. || 1611. Zibelline, cotgr.]
Il Martre de Sibérie à poil très fin. || Peau de cet ani-
mal employée comme fourrure. Un manchon de — .
ZIGZAG [zïg'-zàg'] 5. m.
[ÉTYM. Origine incertaine, peut-être emprunté del'al-
lem. zickzack, m. s. § 7. || 1680. richel.]
Il 1° Ligne brisée formant des angles alternativement
saillants et rentrants. Marcher en — .
Il 29 (Technol.) Assemblage de tringles mobiles de
bois ou de fer en forme d'X ajoutées bout à bout, qu'on
allonge ou qu'on raccourcit à volonté, mécanisme em-
ployé pour dévidoir, jouet d'enfant, etc. | Spécialt. (T.
milit.) Tranchée conduite au moyen de coudes et de re-
tours pour en dissimuler la longueur et la direction aux
assiégés.
ZINC [zînk'; famil. zîng'j s. m.
[ÉTYM. Emprunté de l'allem. zink, m. s. var. inexpliquée
de zinn, étain, §S 6, 498 et 499. || ItWO. Zin ou zain, hicuei..
I 1723. Du spiauter qu'on nomme autrement du zinch, S.waky',
Dicl. du co)n)n.]
Il Corps simple métallique, d'un blanc bleuâtre , de
texture lamelleuse, ductile et malléable, qu'on trouve
dans la nature soit à l'état de sulfure (K. blende), soit à
l'état d'oxyde carbonate ou de silicate hydraté ^calamine) ,
et qui, laminé, sert à faire des couvertures de toits, gout-
tières, tuyaux, baignoires, seaux, etc.
'ZINGÀGE [zin-gàj'] .V. m.
[ÉTYM. Dérivé de zinc, §§ 64 et 78. || Néolog.]
Il Travail du zingueur.
ZINGUEUR [zin-ghe'ur] s. ?n.
(ÉTYM. Dérivé de zinc, §§ 64 et 112. || Xéolog. Admis
ACAD. 187S.]
Il (Teclmol.) Ouvrier qui travaille le zinc.
ZINZOLIN [zin-zô-lin] .ï. »i.
[ÉTYM. Emprunté de l'ital. gioggiolino, zuzzullno, »!. s.
qui se rattache, par l'intermédiaire de l'espagii., à l'arabe
djoljolan, sésame, §§ 12, 13 et 22. || 1599. Velours couleur
zizolin, dans delu. Rec. 1611. Zizolin, cotgr. | 1642. Gin-
geoUin, oud. Admis acad. 1718.]
Il (Technol.) Couleur d'un violet rougeâtre (tirée delà
semence de sésame).
ZIRCON [zir-l<on] s. m.
[ÉTYM. Parait se rattacher à jargon 2. || 1812. mozin,
Dict. franç.-allem. Admis acad. 1878.]
Il Minéral cristallin de diverses couleurs, employé en
bijouterie, dont les variétés d'un jaune rouge sont con-
nues sous le nom d'hyacinthe, et dont les variétés inco-
lores sont employées comme faux diamants sous le nom
de jargon.
ZIST [zîst']. V. zest.
ZIZANIE [zi-zà-ni] .9. f.
[ÉTYM. Emprunté du lat. zizania, grec ^'.!;av!a, ?n. s.
d'origine sémitique, § 21. || xv= s. Gens plains de zizanie,
J. CHARTIER, Chron. de Ch. VII, ni, p. 112, Vallet de
Viriville.]
Il (T. biblique.) Ivraie, mauvaise graine qui pousse au
milieu du blé. |{ Fiif. Mésintelligence qu'on fait naître a>i
milieu do gens qui étaient unis. On a semé la — parmi eux.
Mettre la — .
ZODIACAL, ALE [zô-dyà-kàl; en vers, -â-h-...] adj.
[ÉTYM. D('rivé de zodiaque, § 238. || xvi^ s. Le conducteur
du branle zodiacal des planètes, marnix de ste-ai.degonde,
dans DELU. Rec. .dmis acad. 1740.]
Il (Aslron.) Qui appartient au zodiaque. Les signes zodia-
caux. Lumière zodiacale, cône de lumière blanchâtre qu'on
observe au lever et au coucher du soleil, dans la direc-
tion du zodiaque, vers les équinoxes.
ZODIAQUE [zô-dyâk' ; en vers, -di-âk'] s. ?n.
[ÉTYM. Emprunté du lat. zodiacus, grec Çoiôiaxô;, m. x.
Au xii" s. PU. DE THAUN emploie la forme latine sans la
modifier. || xiii» s. Du zodiaque a la grant roe, J. de meung,
Rose, 17022.]
Il (.stron.) Zone céleste ayant huit ou neuf degrés
d'étendue de chaque côté do l'écliptique, comprenant
toutes les positions que prennent les planètes connues,
et partagée en douze parties égales, qui ont reçu le nom
des constellations les plus rapprochées, et qu'on appelle
les douze signes du zodiaque.
ZOÏLE [z5-il] s. m.
[ÉTYM. Nom propre d'un critique grec, § 36. || 1620. En
me moquant de ces zoïles, Chron. de Bordeaux , dans delu.
Rec. Admis acad. 1762.]
Il (Ilist. littér.) Critique malveillant, injuste.
"ZONA [z(')-nà] .«. m.
[ÉTYM. Emprunté du lat. zona, ceinture. {Cf. zone.) ||
Néolog. ]
Il (Médec.) Éruption vésiculeuse qui se développe d'or-
dinaire, en forme de demi-ceinture, sur une seule moitié
du corps, particulièrement le ventre ou la poitrine, et
qqf les reins.
ZONE [zôn'l .T. f
[ÉTYM. Emprunté du lat. zona, grec Çûvt,, 7». s. proprt,
« ceinture ». {Cf. zona.) ij xii<= s. Les zones sunt posées De-
dens, PH. DE THAUN, Co»tput,?)9[.]
Il (T. didact.) || 1" (Géom.) Portion de la surface d'une
sphère formant comme une bande circulaire comprise
entre deux plans parallèles.
Il 2° (Géogr.) Chacune des grandes régions du globe
terrestre, que séparent des cercles imaginaires parallèles
à l'équateur, et dont le climat est relatif à la position
qu'elles occupent par rapport au soleil. Les deux zones
glaciales, du pôle au cercle polaire. Les deux zones tempérées,
du cercle polaire au tropique. La — torride, entre les tro-
picjues. Il P. anal. | 1. Région du ciel. La — lumineuse d'une
aurore boréale. | 2. Rc'jgion d'une partie du monde, d'une
contrée, considérée par rapport au climat, aux phéno-
mènes météorologiques. L'Asie n'a point précisément de —
tempérée, monte-Su- E.^pr. des lois, xvii, 3. La — des vents
alizés. La — houillère. || P. ext. Partie de territoire sou-
mise k un régime spécial, dans un pays. La — mUitaire,
terrain compris dans les fortifications militaires. — des
frontières, des douanes. || /'. anal. (.
at.) — tendineuse, par-
lie circulaire blanchâtre au pourtour de l'oritice qui fait
communiquer l'oreillette avec le ventricule du côté droit
du cœur. — vltelline, partie circulaire externe de l'ovule
d'un œuf.
ZOOGRAPHIE [zô-ô-grà-fi] S. f.
[ÉTYM. Emprunté du grec ÇooGYpas'-^- '"• *• || Admis
acad. 1762.]
Il (T. didact.) Zoologie descriptive, description des
animaux.
ZOOLAtriE [zô-6-lâ-tri] s. f.
[ÉTYM. Composé avec le grec ÇoSov, animal, et x-od:t,
culte, § 279. Il Admis acad. 1762.)
Page:Hatzfeld - Dictionnaire, 1890, T2, G-Z.djvu/1141
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ZESTE — 2260 — ZOOLATRIE