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GABELOU
GAGE
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- Frauder la — . Entrer dans les gabelles? la. br. 14 . || P. anal. Impôt analogue sur d’autres denrées. — du vin, des draps.
- Grenier public pour déposer et faire sécher le sel avant de le vendre.
- GABELOU
- [gâb’-lou; en vers, g’a-be- .. .] s. m.
- [ÉTYM. Pour gabeloux, prononciation dialectale de gabeleux, § 16, dérivé de gabelle, §§ 65 et 116. |1 xvi" s. Gabeloux, N. DU KAiL, Eulrapel, 23. Admis acad. 1878.]
- (En mauvaise part.)
- Anciennt. Commis de la gabelle.
- De nos jours. Employé de l’octroi, de la douane.
- ’GABER
- [gà-bé] V. tr.
- [ÉTYM. Mot d’origine Scandinave, § 9 : anc. nordique gabb, raillerie. || xi^ s. Devant ses pers vait il ore gabant, lioland, 1781. Admis acad. 1694 ; suppr. en 1718.]
- Anciennt. Se moquer de. — qqn, et, v. rdfl. Se —de qqn.
- 1. •GABET
- [gà-bè] s . m.
- [ÉTYM. Dérivé d’un radical gab qui paraît apparenté à l’angl. gable, pignon, §§ 8 et 133. D’après th. corn, gabet au sens de << girouette » n’est usité que sur la Manche.
|| 1694. TH. CORN. Admis acad. 1762; suppr. en 1798.]
- (Marine.)
- Girouette placée au sommet d’un mât.
- Pinnule d’un instrument à prendre les hauteurs.
- 2. •GABET [gà-bè] s. m .
- [ÉTYM. Origine inconnue. || 1795. encygl. méth. Chasses.]
- (Vénerie.) Ver parasite qui se loge dans la peau du cerf, du daim, du chevreuil.
- •GABIE
- [gà-bi] 5. f.
- [ÉTYM. Emprunté du provenç. gabi, anciennement gabia, m. s. proprt, » cage », § 11. [Cf. geôle.) || xvie s. Trinquet de gabie, rab. iv, 22.]
- (Marine.) Demi-hune au sommet des mâts à antennes.
- GABIER
- [gà-byé] s. m .
[ÉTYM. Dérivé de gabie, d’après le provenç. gabier, m . s.g§11et115.Il 1690. FURET. Admis acad. 1835.]
- (Marine.) Matelot qui se tient dans les hunes.
- GABION
- [gà-byon; en vers, -bi -on] s. m.
[ÉTYM. Emprunté de l’ital. gabbione, m. s. proprt, « grande cage », § 12. || 1543. Gabions pourestre en seureté, dans MONTAiGLON, Anc. Poés. franc, iv, 62.]
- (T. milit.) Grand panier cylindrique rempli de terre qui sert à protéger les soldats et les travailleurs dans la tranchée. || Fig. M^’^ de Lillebonne mit ce — devant elle de
peur de se brouiller avec Chamillart, ST-sim. vi, 420.
- GABIONNADE
- [gà-byô-nàd’ ; en De?-5,-bi -ô -...] 5. f.
- [ÉTYM. Dérivé de gabionner, d’après l’ital. gabbionata, m. s. §§12et120.Il xvie s. la noue, dans godef. Compl. Admis AC.D. 1878.]
- (T. milit.) Ouvrage de défense formé de gabions.
- GABIONNER
- [gà-byô-né ; en vers, -bi -è -...] v. tr.
- [ÉTYM. Dérivé de gabion, § 154. || xyi^ s. Les autres gabionnaient défenses, rab. iii, prol.]
- (T. milit.) Protéger au moyen de gabions. || Fig. De vertu s’arme et gabionne, ST-amant, Épit. à Melay, p. 458, Bibl. elzév.
- •GABORD
- [gà-bor] s. 7n.
- [ÉTYM. Parait composé Je bord et d’un premier élément d’origine et de sens incertains, § 173. || 1538. Quille et gabortz d’ioelle galère, dans jal, Gloss. naut.]
- (Marine.) Partie basse du bordage extérieur d’un navire, au-dessus de la quille. {Cf. ribord.)
- •GABURON
- [gà-bu-ron] j. m.
- [ÉTYM. Origine inconnue. || 1642. Gaburron, OUD.]
- (Marine.) Jumelle appliquée à un mât pour le fortifier.
- •GABURONNER
- [gà-bu-rù-né] v. tr.
- [ÉTYM. Dérivé de gaburon, § 154. || 1771. trév.]
- (Marine.) Fortifier à l’aide de gaburons.
- •GÂCHAGE
- [gâ-chàj’] s. m.
- [ÉTYM. Dérivé de gâcher, § 78. || 1807. oppenheim, Art de fair. la jjoterie, p. 19.]
- (Technol.) Action de gâcher (le plâtre).
- Fig. Action de perdre qqch faute de soin, d’ordre. — de l’ouvrage. — des provisions.
- 1. GÂCHE
- [gach’] s. f.
- [ÉTYM. Origine inconnue. |] 1294. Dn millier de cramponchiaus a la gaiche, dans godef. Compl.]
- (Technol.) Pièce de fer où s’engage le pêne d’une serrure pour fermer. || Pièce de fer qui maintient des tuyaux de descente.
- 2. •GÂCHE
- [gach’J S. f .
- [ÉTYM. Subst. verbal de gâcher, § 52. H
1376. Un aviron nommé gaiche, dans du C. gachum.]
- (Technol.) Outil avec lequel le maçon gâche le plâtre, le détrempe. || P. anal. Spatule de pâtissier.
- GÂCHER
- [gd-ché] V. tr.
- [ÉTYM. Emprunté du german. waskon (allem. moderne waschen), laver, détremper, devenu guaschier, gaschier, §§ 498 et 499, gascber, § 634, gâcher, § 422. || xm« s. Qui s’ame pert por tel gaschié, Guaschie est, De monacho pericl. 622, dans beneeit. Ducs de Norm. t. III .]
- Délayer le plâtre avec de l’eau. Spécialt. — du plâtre. Absolt. — lâche, en pâte un peu liquide. — serré, en pâte un peu consistante. || P. ext. — une meule de paille, la recouvrir de terre délayée. — le blé, recouvrir de terre les racines de la plante.
- Fig. Perdre faute de soin, d’ordre. {Cf. bousiller.) — un ouvrage, une affaire.
- •GACHET
- [gà-chè] s. m .
- [ÉTYM. Origine inconnue. || xviiie s. buff. Cachet.]
- (Hist. nat.) Hirondelle de mer à tête noire.
- GÂCHETTE
- [ga-chêf] s. f.
- [ÉTYM. Dérivé de gâche 1, § 133. || xv» s. Dne gaschette pour la serrure, dans delb. Rec. Admis acad. 1798.]
- (Technol.)
- Pièce de fer fixée sous la queue du pêne d’une serrure, servant à le maintenir dans la position où la clef l’a placé.
- Pièce de l’intérieur de la platine d’un fusil d’ancien modèle, tenant le chien bandé, ou au repos.
- GÂCHEUR, "GÂCHEUSE
- [gâ-cheur, -cheuz’] s. m. et f.
- [ÉTYM. Dérivé de gâcher, § 112. || 1292. Gascheeurs, Rôle de la taille, dans delb. Rec. Admis acad. (au masc.) 1835.]
- S. m. Manœuvre qui gâche le plâtre. || P. ext. Aide d’un ouvrier menuisier, charpentier, etc.
- Fig. S. m. et f. Celui, celle qui perd qqch faute de soin, d’ordre.
- GÂCHEUX, EUSE
- [gâ-cheû, - cheuz’] adj.
- [ÉTYM. Dérivé de gâcher, § 116. || xvi^ s. Temps gacheux, LiÉBAULT, Mais. rust. p . 479, édit. 1597.]
- Vieilli. Détrempé d’eau. La route est gâcheuse.
- GÂCHIS
- [gâ-ehi] s. m.
- [ÉTYM. Pour gâcheïs, dérivé de gâcher, § 82.
|| 1611. GOTGR.]
- Mortier fait de plâtre, de chaux, de ciment et de sable, détrempé avec de l’eau. ||
P. anal. Boue détrempée. || Fig. Famil. Désordre dans les affaires. Être dans le —.
- •GÂCHOIR
- [gâ-chwàr] s. m .
- [ÉTYM. Dérivé de gâcher, § 113. || Ne’olog.]
- Technol.) Caisse dans laquelle on mélange les matériaux de la pâte pour poterie.
- GADE
- [gàd’] s. m .
- [ÉTYM. Emprunté du grec yd^oi; , morue. || 1788. encygl. MÉTH. Admis acad. 1835.]
- (Hist. nat.) Genre de poissons (morue, merlan, etc.) .
- GADOUARD
- [gà-dwàr ; en vers, -dou-àr] s. m.
- [ÉTYM. Dérivé de gadoue, § 147. || xvi^ s. Marmiton de la gadouarde, gholières, Après-disnées , p . 380 .]
- Vieilli. Vidangeur.
- GADOUE [gà-dou] s . f.
- [ÉTYM. Origine inconnue. || xvi° s. La gadoue d’Egypte, RiVAUDEAU, dans godef. Compl.]
- Engrais formé de matières fécales et d’immondices. || Fig. Trivial. Prostituée de bas étage.
- GAFFE
- [gaf ] s. f.
- [ÉTYM. Origine inconnue. {Cf. le provenç. gaf, on. s.) 1455. Dn baston nommé gaffe ayant un crocq de fer au bout, dans DU g. gafare. Admis acad. 1762.]
- Perche à pointe de fer garnie d’un crochet latéral pour pousser une barque, tirer qqch à bord, sonder, etc || Croc pour tirer à terre les gros poissons.
- Fig. Trivial. Maladresse. Faire une —.
- GAFFER
- [gà-fé] v. tr. eiintr.
- [ÉTYM. Dérivé de gaffe, § 154. || 1694. th . corn, gaffe. Admis acad. 1762.]
- V . tr. (Technol.) Pousser, tirer avec une gaffe.
- Fig. Trivial. V . m^r. Commettre une maladresse.
- GAGE
- [gàj’] s. m .
- [ÉTYM. Emprunté du german. *wadjo(gotii. wadi), 77i.s . {cf. allem. mod. wette, gageure), devenu guage, gage, §§ 498 et 499. 1| xi^ s. Il durra wage e truvera plege, Lois de Guill. le Conq. 6 .]