CUIRASSEMENT Ledéfautdela—, l’intervalle entre la cuirasse et les
; s pièces de l’armure. Fig. Le côté faible de qqn.
’5" P. anal. 1. Carapace écailleuse de certains pois ?. Revêtement formé de plaques de fer ou d’acier 1, ^6 la coque de certains bâtiments de guerre. UIRASSEBIENT [kui-ras’-man ; en vers, —rà-se —… ] rvM. Dérivé de cuirasser, § 145. I| Ne’olog.] jclion de cuirasser (un navire). JIRASSER [kui-rà-sé] v. tr. ji-vM. Dérivé de cuirasse, § 154. || 1611. Cuirassé, cotgu. 1 2. Cuirasser, acad.] lir d’une cuirasse. Se —. Un navire cuirassé, et, lift, Un cuirassé. || Fig. Famil. Rendre insensible. . I. c uirassé contre les remords, les affronts. Ame cuirassée oi|e les revers. TIRASSIER [kui-rà-syé] s. m. v.M. Dérivé de cuirasse, § 115. cotgr. et OUD. ne coni le mot que comme adj. signifiant » de cuirasse ».
; 1C1IEL.]
it armé d’une cuirasse. Spécialt. Soldat appariles régiments de grosse cavalerie et qui portent . t:et la cuirasse d’acier. .UIRATIER [kui-rà-tyé] s. m. t’YM. Emprunté du provenç. mod. curatié, m. s. dé —’ -uir, § 11. Il 1730. SAVARY, Dict. du comm. SuppL] •ci. (Midi). Ouvrier qui travaille à la préparation ’jriRE [kuïr] V. tr. et intr. YM. Du lat. pop. *côcere (class. côquere), m. s. devenu 3(6, coire, cuire, §§ 329, 380, 290 et 291.] r. (r. Il 1° Rendre propre à l’alimentation par l’ac.0|du feu (en faisant bouillir, rôtir, griller, etc.). — la laie, le pain, les légumes. Des pommes de terre cuites’sous i; idre. Des cerises cuites. (Il) trouva le dîner cuit à point, Fah. I, 18. Un aliment dur à —, et, fig. famil. Dn dur • un homme dont on ne vient pas facilement à bout. ’•.iill. Vin cuit, qu’on obtient en faisant évaporer une a j du moût jusqu’à consistance sirupeuse. || P. anal. eifuits que le soleil a cuits, rendus trop mûrs. L’estomac aies aliments, par la digestion. Je ne vous défends point
- s3lons, puisque vous avez de si bon vin pour les —,
SÉv. >, ’l' Rendre propre à tel ou tel usage par l’action du I — la porcelaine. Une statue en terre cuite, et, p. ext. Une ir, cuite, ouvrage de sculpture, de statuaire, en terre u. — des briques, de la poterie. — le plâtre, la chaux. Soie « » "’on a fait bouillir pour enlever la partie gommeuse est imprégnée. 1 intr. Il 1° Devenir propre à l’alimentation par ajun du feu. De la viande qui cuit dans son jus. Faire — igumes. P. plaisant. Fig. J’ai été ravie de ce discours, ns-le —, nous y penserons quelque jour, sÉv. 739. Je ai vue mettre — des pensées, ID. 858. 1 » Devenir propre à tel ou tel usage par l’action du )n n’ouvre pas le four pendant que la porcelaine cuit. ’^’ext. Produire une sensation analogue à celle ’ l’action du feu. Les yeux me cuisent. Loc. prov. ,:-; Lter cuit. || Fig. Uvous en cuira, cela sera pénible vous. UIRER [kui-ré] v. tr. YM. Dérivé de cuir, § 154. || xiio s. Un chaelit qui tut cuirez, garn. de pont-ste-max. St Thomas, 3843.] ’larnir de cuir. Une malle de bois cuirée. UIRET [kui-rè] s. m. YM. Dérivé de cuir, § 133. [Cf. curet.) || xiiie s. Et les rs et le cuiret, dans montaiglon et raynaud, Rec. de ^"•r, I, 202.] îinol.) Il lo Cuir pelé pour la mégisserie, le mai’ce de cuir que le chapelier place entre la corde m à battre la laine et la cheville qui sert à la UIRIER [kui-ryé] s. m. YM. Dérivé de cuir, § 115. || Néolog.] Technol.) Tablier de cuir à l’usage des pêcheurs. aiSAGE [kui-zàj’l s— m. ’YM. Dérivé de cuire, § 78. || 1350. Quisage de pain, GODEF.] ii’i —lli. Action de cuire. || De nos jours. Spécialt. 607 CUISSE Action de brûler le bois pour le réduire en (Technol. charbon. CUISANT, ANTE [kui-zan, —zânt’] adj. [ÉïYM. Adj. particip. de cuire, § 47. || xn" s. E si li dlst des quisans mos, beneeit, Ducs de Norm. dans delb. Rec] Il Qui produit une sensation analogue à celle d’une brûlure. Une douleur cuisante. Un mal —. P. ext. Un froid — . Elle (la fourrure) garantirait des froids les plus cuisants, LA F. Fab. V, 20. Fig. De chagrins trop cuisants j’ai l’âme pénétrée, regnard, Bal, se. 9. Au rang des plus cuisants malheurs, CORN. Cinna, i, 1. Je sens au fond du cœur mille remords cuisants, iD. ibid. m, 2.
- CUISEUR [kui-zeur] s. m.
[liTYM. Dérivé de cuire, § 112. || 1270. Li fomiers fesoit dommage aus cuiseeurs, dans Ordonn. i, 199.] Il (Technol.) Celui qui fait cuire. Spécialt. Celui qui dirige le feu d’un fourneau à briques. || Celui qui fait cuire le vin. CUISINE [kui-zin’] s. f. [ÉTYM. Du lat. côcîna, usité à côté de côquîna, m. s. §§ 350, 382 et 291.] Il l" Pièce d’une maison, d’un appartement, oii l’on fait cuire les aliments. Batterie de —, l’ensemble des ustensiles qui vont sur le feu. Chef de —. || Fig. Vieilli. Avoir — froide, faire maigre chère. La beauté, les attraits, l’esprit, la bonne mine. Échauffent bien le cœur, mais non pas la —, CORN. Mélite, i, 1. || P. ext. — portative, caisse de tôle contenant les ustensiles de cuisine pour une traversée. Il Vieilli. Boîte à compartiments où l’on mettait les épices. Porte — en poche et poivre concassé, regnard, Joueur, IV, 9. Il 2° L’art d’apprêter les aliments. Savoir la —. Et Malherbe et Balzac, si savants en beaux mots. En — peut-être auraient été des sots, mol. F. sav. ii, 7. La — française. Il 3" Les aliments qu’on apprête, qu’on sert dans une maison. Faire la — . Savoir faire une — bourgeoise. Je n’aimerais pas manger sa —. Faire aller la —, avoir soin de ce qui regarde la dépense de table. Quant au chat, c’est sur nous qu’il fonde sa —, la f. Fab. vi, 5. Cependant on fricasse, on serueen—, id.ibid.iv, 4. CUISINER [kui-zi-né] i’. intr. [ÉTYM. Dérivé de cuisine, § 154. || xiii" s. Et en l’iave et en rost ont la char quisiné, Chans. d Antioche, v, 16.] Il Faire la cuisine. Savoir — . CUISINIER, 1ÈRE [kui-zi-nyé, —nyer] s. m. et f. [ÉTYM. Dérivé de cuisine, § 115. A remplacé queux 1. || xiii « s. Cuiseniers, cuisiniers, E. boileau, Livre des mest. I, LXIX, 1.] Il 1° Celui, celle quia pour fonction de faire la cuisine. De son — il s’est fait un mérite, MOL. Mis. u, 4. Voir le goût de leurs cuisiniers régner du septentrion au midi, montesq. Lett. pers. 101. Il 2° Livre de cuisine. Le Cuisinier français. Les préceptes du Cuisinier français, MOL. C7’it. de l’Ec. des f. se. 6. La Cuisinière bourgeoise. Il 3"P.ext.S.f. Cuisinière. Rôtissoire en fer-blanc traversée par une broche où l’on met la viande. CUISSARD [kui-sàr] s. m. [ÉTYM. Dérivé de cuisse, § 147. acad. 1694-1762 écrit cuissart. || 1642. Cuissart, OUD.] Il ±0 Partie de l’armure qui couvre la cuisse. Il 2" Pièce qu’on adapte au moignon d’une cuisse amputée et à laquelle est fixée une jambe de bois. CUISSE [kuïs’] s. f. [ÉTYM. Du lat. côxa, proprt, os de la hanche, devenu coisse, cuisse, §§ 329, 387 et 291.] Il lo Partie de la jambe qui s’articule à la hanche et s’étend jusqu’au genou. L’os de la — . Une — de volaille. Aide des cuisses, action que le cavalier exerce sur le cheval par la pression des cuisses. Se croh-e sorti de la — de Jupiter, de haute naissance (allusion à Bacchus, qu’on disait avoir été enfermé dans la cuisse de Jupiter). || P. ext. Fig. (Technol.) — de nymphe, variété de rose blanche tirant sur le rose. — de grenouille, anneau de clef arqué à sa partie supérieure. Il 2" P. anal. Une — de noix, un des quartiers de la noix débarrassé de son enveloppe. — de triglyphe, partie saillante qui sépare les trois cannelures parallèles du triglyphe de la frise dorique. — de verrerie, pilier qui porte les arches des fours latéraux.