Cet important recueil, qui s’est continué depuis 1686 jusqu’en 1782 au moins, doit se composer, selon Barbier, d’environ 200 vol. in-12. L’Arsenal en possède 181 vol., de 1686 à 1756.
La collection, selon Barbier, doit se composer de 111 vol.
Cette petite feuille, qui dut toute sa vogue aux traits satiriques qu’elle contenait contre les ministres de France, ayant été supprimée, comme je l’ai dit, sur la demande de notre ambassadeur, Gueudeville la reprit bientôt après sous le titre de : Nouvelles des cours de l’Europe, et elle continua d’avoir un grand succès tant que les circonstances fournirent à son auteur les moyens d’amuser la malignité publique.
« Il faut convenir que nous sommes dans un siècle bien étrange. Tout le monde se mêle de parler de la vérité : elle est belle, dit-on, elle est aimable, elle seule mérite de plaire ; mais la plupart ne la connaissant pas, sont-ils plus capables d’en parler qu’un sourd de naissance de la plus belle sonate de Correlli ? Le moyen de la connaître ! Il faut des priviléges pour la manifester : privi-