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rendre compte d’un ouvrage d’une façon avantageuse, ils sont conseillés de l’accompagner d’un carteau de vin de Bourgogne. Nous allons donner un essai qui ne remplira pas, à tous égards, ce que le prospectus annonce. Quel qu’il soit, le succès décidera des conditions de l’abonnement.


Il va sans dire que tout se borna à cet essai, où je n’ai rien trouvé qui valût la peine d’être cité.


J’ai encore rencontré sur des bulletins qu’il m’a été donné de dépouiller à la Bibliothèque impériale quelques titres qui semblaient annoncer des feuilles dans le genre de nos petits journaux, tels que : le Grenier pour l’Esprit, ouvert une fois par semaine à quiconque veut s’amuser ou s’instruire, par Rousselet fils. Paris, 1729 in-12 ; — le Fantasque, etc. ; mais il ne m’a pas été possible de trouver les feuilles elles-mêmes.

Je serais tenté de citer encore ici, parmi les excentricités de la presse ancienne, des Archives mytho-hermétiques, qui avaient principalement en vue d’expliquer les fables et les allégories de l’antiquité par la philosophie hermétique, dont elles furent le voile, et de démontrer par des preuves complètes, qui résulteraient de l’examen le plus rigoureux et le plus impartial, la vérité ou la fausseté de cette philosophie. — Je ne sais quel fut le sort de ce journal ; il en devait paraître 12 numéros par an, au prix de 24 et 30 livres. On souscrivait chez l’auteur, M. Duplessis, rue Mazarine, près le carrefour