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- Autre disgrâce ; à ma demeure
- Il faut faire, hélas ! mes adieux ;
- Il faut partir, et tout à l’heure
- Loger ma muse en d’autres lieux !
- Adieu, ma gentille cellule !
- Adieu, temple de ma gaîté,
- Dont le marteau va sans scrupule
- Déshonorer la dignité !
- Oh ! cherchons quelqu’autre édifice
- Si neuf qu’on le bâtisse encor…
- Mon Apollon ! vous avez tort ;
- Craignez un moment de caprice !
- Je ne réponds pas, mon ami,
- Qu’exprès on ne le démolisse
- Peut-être avant qu’il soit fini[1].
Toutes ces calembredaines paraissent plaire infiniment aux souscripteurs du Cousin Jacques ; de tous côtés ils lui envoient, avec leurs félicitations sincères, celui-ci un panier de vin de Champagne, celui-là une petite chienne blanche aux pattes noires. Et le Cousin ne demeurait pas en retard de bons procédés : ainsi, afin de mettre chacun à son aise, il tolérait la souscription en nature ; il recevait, par exemple, un frac de drap de coton tigré ou une culotte de velours caca-dauphin pour un abonnement d’une année.
Pour achever de donner une idée de cette étrange publication, il nous faudrait citer quelqu’une des
- ↑ Cette petite pièce fut insérée dans le Journal de Paris ; elle avait été précédée de deux autres : Mes Malheurs, et Suite à mes Malheurs, publiées dans les Petites Affiches de Paris, dans le Mercure et dans l’Almanach des Muses.