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sur tant d’objets différents, il était surprenant qu’il n’y en eût pas un spécialement consacré à la musique, cet art le plus naturel peut-être à tous les hommes, et sur lequel il s’est élevé de nos jours tant de disputes interminables. On avait entrepris un journal de musique en 1771, mais il ne remplit pas ce que son prospectus avait annoncé ; il n’en parut que deux ou trois cahiers. C’est ce même ouvrage que l’on reprend aujourd’hui. La manière dont les nouveaux auteurs l’ont conçu peut leur faire espérer un succès plus décidé.

» Chaque journal est divisé en trois articles. Le premier contient des recherches sur la musique et les meilleures manières de l’enseigner, sur ses progrès chez les différents peuples, et ses effets surprenants ; les vies abrégées des musiciens célèbres, avec les notices de leurs ouvrages ; des détails sur les instruments anciens et modernes ; les éloges, en vers ou en prose, adressés à des musiciens ou musiciennes ; un choix de jolies paroles à mettre en musique ; des questions relatives à cet art, et dont on donnera la solution dans les journaux suivants.

» Le second article renfermera l’extrait des ouvrages nouveaux qui ont quelque rapport à la musique, et l’on promet de donner l’extrait même de ceux qui ont paru avant l’existence du journal.

» Dans le troisième article, on indiquera les maîtres et les maîtresses de musique, les mar-