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Le nom des rédacteurs nous dispense d’insister sur l’intérêt que peut offrir cette dernière série du Journal de Monsieur, écrite d’ailleurs dans les mêmes principes que l’Année littéraire.

Le journal de Geoffroy et Royou, qui paraissait trois fois par mois, et coûtait 24 et 30 livres, vécut jusqu’à la fin de 1783. Il serait mort alors d’inanition, si l’on en croyait La Harpe. D’après les Mémoires secrets, au contraire, il comptait 300 souscripteurs quand l’Académie, mécontente du compte-rendu d’une de ses séances et des sarcasmes dirigés contre plusieurs de ses membres, agit auprès de Monsieur, qui lui fit défendre de plus porter son nom ce qui équivalait à un arrêt de mort.

La collection du Journal de Monsieur se compose d’une trentaine de volumes in-12, dont 18 pour la dernière série (Barbier, par erreur, dit 6 seulement).




Pour n’omettre aucun genre, il nous faudrait encore parler de quelques recueils de variétés que l’on classe parmi les journaux, mais qui n’ont de commun avec eux que leur mode périodique de publication. Nous nous bornerons à citer :


Le Petit Réservoir, contenant une variété de faits historiques et critiques, de littérature, de morale et de poésies, etc., et quel-