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même temps l’auteur de la Religion vengée ; il ne conçoit pas qu’un homme qui venge périodiquement la religion puisse offrir des objets de luxe et de gourmandise. Il est fort singulier, dit-il, qu’un littérateur chrétien se serve de la plume consacrée à critiquer un Bayle, un livre de l’Esprit, et à présent le Dictionnaire de l’Encyclopédie, pour annoncer les dindons et les poulardes de M. Porcabœuf, traiteur. »

Cette déclamation, ajoute le Littérateur impartial, ne doit pas donner une haute opinion de la cuisine du Censeur. »




Journal d’Éducation, présenté au roi par M. Le Roux, maître ès-arts et de pension au collége de Boncourt, à Paris. « De tous les ouvrages périodiques, dont le nombre se multiplie tous les jours, dit Querlon, il n’en est guère de plus important et de plus nécessaire que celui-ci. Quand il n’aurait d’autre mérite que de détruire tous ces plans, tous ces systèmes d’éducation, faux, absurdes et ridicules, dont le public est continuellement inondé, c’en serait un très-réel, et qui mériterait à l’auteur une espèce de reconnaissance de la part des personnes sensées. Mais ce n’est pas le seul avantage