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c’est le journal. Je ne sache pas de meilleur moyen de faire connaître un journal que de le laisser parler ; les citations, en pareille matière, sont plus éloquentes que tous les commentaires.

Je dois dire encore la pensée qui a présidé au choix de ces extraits. Je les ai surtout choisis en vue de mon sujet, c’est-à-dire que j’ai cité de préférence les passages ayant trait au journalisme, à la manière dont on l’entendait, dont on le pratiquait. Le rapprochement de ces articles, rapprochement rendu facile par la table analytique, offrira un tableau très-curieux, et comme une sorte de cours de journalisme.

Volontiers encore j’ai emprunté aux journalistes et aux chroniqueurs le récit des faits intéressant l’histoire du journal : j’aurais pu, sans grand’peine, châtier, rajeunir ces narrations ; il m’a semblé préférable de leur laisser leur couleur locale, leur saveur originelle.


Ceci dit, reprenons notre route. Il nous faut revenir assez loin sur nos pas, pour retrouver quelques journalistes qui méritaient de nous arrêter, et que nous avons laissés sur le chemin, entraînés que nous avons été à la suite de Desfontaines et de Fréron, qu’il n’était pas possible de séparer.