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de la disette des bons livres, nous sommes encore plus surpris que le Journal étranger, le plus essentiellement utile, le plus intéressant de tous, sans exception, pour les gens de lettres, après avoir été tenté deux fois, n’ait pu se soutenir en France.

» Voici une branche de ce journal d’autant plus digne d’être accueillie, que la littérature espagnole, malgré toutes les liaisons, soit naturelles, soit politiques, qui nous ont aplani les Pyrénées, est communément pour nous plus étrangère qu’aucune autre, et la plus ignorée en France. Son rédacteur, M. de La Dixmerie, dont on connaît l’honnêteté, la sagesse, le goût exercé, l’amour du travail, etc., sait faire un judicieux mélange de l’utile et de l’agréable. »

L’Espagne littéraire, qui forme 4 vol. in-12, renferme des observations sur les mœurs, les usages, et principalement sur la littérature de l’Espagne.

Le Génie de la Littérature italienne, par San-Severino et de Graville, annoncé avec éloge par le Censeur hebdomadaire et par le Littérateur impartial en 1760, 2 vol. in-12.

Bibliothèque du Nord, ouvrage destiné à faire connaître en France tout ce que l’Allemagne produit d’intéressant, d’agréable et d’utile, dans tous les genres de sciences, de lettres et d’arts, par la Société patriotique de Hesse-Hombourg. Continuation