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Je me souviens de la leçon :
L’un plut à ma coquetterie,
Et l’autre plaît à ma raison.


En 1775, Mathon de La Cour et Mademoiselle Matné de Morville, fameuse par sa science des différentes langues, essayèrent de ressusciter le Journal étranger, mais nous ne sachions pas que cette tentative ait eu de longues suites.

Il se publia à Amsterdam, de 1764 à 1784, une autre Gazette littéraire, par une société de gens de lettres, contenant l’analyse et l’annonce de ce qu’offrent de plus pittoresque et de plus piquant les littératures française, anglaise et allemande, avec les faits et anecdotes les plus intéressants, — qui n’était dans l’origine que la réimpression du journal de Suard et Arnaud, mais augmentée de plusieurs articles qui ne se trouvaient pas dans l’édition de Paris ; elle forme 120 vol. in-12.

Disons enfin qu’Arnaud et Suard ont recueilli les morceaux les plus intéressants du Journal étranger et de la Gazette littéraire, et les ont publiés sous le titre de Variétés littéraires, ou Recueil de Pièces tant originales que traduites, concernant la Philosophie, la Littérature et les Arts. Ce recueil, qui est en effet très-varié, forme 4 volumes in-12 assez considérables.


Tout le monde aujourd’hui connaît la valeur du