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- « Princesse, le roi mon maître
- Pour ambassadeur m’a pris.
- Je viens vous faire connaître.
- L’amour dont il est épris.
- Quand vous seriez sous le chaume,
- Il troquerait, m’a-t-il dit,
- La moitié de son royaume
- Pour celle de votre lit.
- Par l’union de vos personnes,
- L’Europe avec plaisir verrait
- Sur une tête deux couronnes,
- Et deux têtes dans un bonnet. »
- La princesse à son pupitre
- Compose un remerciement,
- Et me remet une épître
- Que j’emporte lestement.
- Et je descends dans la rue,
- Fort satisfait d’ajouter
- À l’honneur de l’avoir vue
- Le plaisir de la quitter.
- Air : Ne v’là-t-il pas que j’aime !
- Dans ces beaux lieux en revenant,
- Je quitte l’Excellence,
- Et reçois pour mon traitement
- Cent vingt livres de France.
Le Journal de Paris avait eu cependant la circonspection de supprimer ce dernier couplet, qui se termine par un mauvais calembour dont l’explication ne sera peut-être pas inutile : Boufflers avait