Page:Hatin - Histoire politique et littéraire de la presse en France, tome 2.djvu/257

Cette page a été validée par deux contributeurs.

sera ici la dernière feuille du 4e tome de ce journal. Quelques occupations particulières m’obligent à en interrompre le cours pour un peu de temps ; mais c’est pour le reprendre le plus tôt qu’il me sera possible, et pour me mettre plus en état de remplir le plan que j’en donnai avant de commencer. » Nous ne sachions pas que ces promesses aient eu quelque suite. La numismatique occupe dans cette feuille une assez large place, et l’on y trouve la représentation de médailles rares et curieuses. — 5 vol. in-8o.

Bayle, dans ses lettres, parle de ce journaliste, mais il en fait peu de cas.


En 1695, Alleman, auteur de la Guerre civile des Français sur la Langue française, annonça l’intention de réunir chaque année dans un volume tout ce que les autres journaux offriraient de plus curieux et de plus certain. « Tous les ouvrages périodiques, disait-il, qu’on imprime en France et dans les pays étrangers, forment plus de 50 volumes par an, et reviennent à Paris, toutes les années, 20 pistoles au moins. Ils sont pour la plupart trop diffus, remplis de mille choses inutiles, douteuses, déguisées et bien souvent fausses… » Il en tirait la conséquence que son journal, suivant le plan qu’il en avait formé, réduit à un in-12 d’un prix modique, épargnerait aux curieux beaucoup de temps et de