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feuilles du même genre, mais on y remarque un ton plus littéraire et une tournure plus poétique. Elle paraissait le jeudi de chaque semaine. Je ne sais combien elle vécut ; mais, selon les apparences, elle n’aurait pas achevé sa première année. La Bibliothèque impériale en possède un volume, in-12, contenant trente semaines, et allant du 3 juin au 24 décembre 1666. Ce volume est de 1668, et à pagination continue. C’est donc une réimpression, et il est à supposer qu’elle comprend tout ce qui avait été publié.


Il y eut d’autres tentatives du même genre, mais qui ont à peine vécu et ne méritent point que nous nous y arrêtions. D’ailleurs les Lettres en vers burlesques avaient fait leur temps, et si quelque chose doit nous étonner, c’est qu’elles aient joui d’une si longue vogue. Leur cadre, avec quelque esprit qu’il fût rempli, ne présentait pas assez de variété pour captiver longtemps les esprits. Mayolas, en mariant la prose aux vers, avait indiqué un progrès que le Mercure galant réalisa.