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nouvellistes et gazetiers. « D’où pensez-vous, dit le Politique burlesque, dédié à Amaranthe (1649),


D’où pensez-vous que les Courriers,
Qui se vendent par milliers,
Viennent ?…
C’est ici (au Palais) que dessus nos bancs
On fait les Courriers allemands,
Ceux qu’on appelle polonais
Et tous les Courriers français.


Nommons encore le Journal contenant les nouvelles de ce qui se passe de plus remarquable dans le royaume, qui parut toutes les semaines depuis le 23 août jusqu’au 25 octobre 1652, et qui donne sur la guerre civile de cette année des détails intéressants ; — et le Mercure de la Cour, pamphlet plutôt que journal, mais spirituel, hardi jusqu’à l’insolence, et rempli d’anecdotes.


Nous ne pousserons pas plus loin la nomenclature de ces journaux, qui, pour la plupart, n’avaient pas de lendemain. Disons, d’ailleurs, que cette dénomination de journal, ou autres équivalentes, qui s’appliquent à de nombreuses pièces écrites pendant la Fronde, indiquent plutôt des relations partielles d’événements isolés que des feuilles à périodicité régulière embrassant les faits généraux.

Et puis, il faut bien le reconnaître, malgré le succès de certaines gazettes, de toutes les formes