multitude de colporteurs clandestins, recrutés parmi les gens à qui leur état ouvrait la porte des maisons. « Les violons, dit l’auteur du Hasard de la Blanque renversée, sont devenus gazetiers ; comme ils sont dispos et légers du pied, ils vont d’un bout à l’autre de Paris en trois ou quatre caprioles, et, comme ils sont connus dans les plus grandes maisons, ils donnent des pièces d’état au lieu de sarabandes. »
Voici, d’après M. Leber, quelles sont, parmi ces myriades de pièces, celles qui se recommanderaient plus particulièrement à l’attention de l’historien :
Parmi les pièces historiques et politiques : le Théologien d’Estat, — Advis aux grands de la terre, — le Courtisan qui déclare ce qui est de l’autorité royale, — la France languissante, — Manuel du bon citoyen, — Lettre de deux amis sur la prise de la Bastille, — Discours d’estat et de religion, — Advis à la Reyne sur la conférence de Ruel, — les Maximes, — la Question décidée, — l’Épilogue du bon Citoyen, — le Catéchisme royal (excellent), — Advis contre le ministère étranger, — le Mouchoir, — Si la voix du peuple est la voix de Dieu, etc.