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dernière, et autres pièces servant à notre histoire. »

Disons enfin qu’indépendamment de la Gazette, Renaudot publiait, en vertu de son privilége, très-étendu comme nous allons le voir, des relations, dans tous les formats, des événements qui lui semblaient de nature à intéresser le public, mais qui n’entraient point dans le cadre de son journal[1].




Privilége de la Gazette ; son étendue. — Démêlés de Renaudot avec les imprimeurs et les colporteurs. — Contrefaçons et parodies de la Gazette.


Ces mille petites tracasseries dont nous venons de voir Renaudot assiégé n’étaient que les roses du métier ; bien d’autres tribulations, et d’une nature plus grave, étaient réservées à ce père des journalistes modernes.

Le privilége de Renaudot ne lui assurait pas seulement le monopole des gazettes et nouvelles, il lui permettait encore d’imprimer, faire imprimer et faire vendre ses feuilles où et par qui bon lui semblerait. De là des récriminations faciles à com-

  1. Voir, en outre, pour les publications commerciales du Bureau d’adresse notre tome II, à l’art. Petites-Affiches.