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cel, j’ai tenu à te fournir la preuve que tu n’es pas sa sœur. Il est digne de toi, vous êtes dignes l’un de l’autre. Il se peut que vous vous aimiez. Alors… J’ai souvent rêvé d’un mariage pour vous deux. Je souhaite qu’il s’accomplisse. Monsieur Faure m’a promis de dire la vérité à Marcel, dès la fin de ses études. Instinctivement, il se portera vers toi. J’ai le pressentiment que vous vous aimerez d’amour.


« Adieu ! Prie pour ta mère, prie pour moi !

Blanche Faure. »


Le père de Marcel était mort trop prématurément pour faire la même révélation à son fils. De cette omission naquit le cruel malentendu de deux vies qu’un seul mot pouvait unir à jamais.