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moins je l’espère — que là où le traducteur a manqué de clarté, l’auteur a peut-être mérité d’abord le même reproche.

On trouvera à la fin de ce livre quelques notes, très brèves, relatives à la physiologie de la circulation du sang et du mouvement du cœur. Je n’ai eu d’autre intention que de faciliter au lecteur la comparaison entre la science d’aujourd’hui et la science du xviie siècle.

Ma traduction est précédée d’une courte introduction historique. J’ai cherché surtout à mettre en lumière les idées physiologiques de Galien et à montrer que son rôle dans l’histoire de la découverte de la circulation a une importance fondamentale. Quoiqu’il y ait peu de choses à dire, après Flourens, sur les prédécesseurs immédiats de Harvey, j’ai pu, relativement à Michel Servet, mettre à profit quelques travaux récents qui contribuent à rendre à cet infortuné homme de génie une part de la gloire qui lui est due.

J’ai eu en vue, pour traduire le traité des mouvements du cœur et du sang, l’édition princeps (Francfort, 1628), l’édition de Leyde avec les notes de Parisanus et de Primerose (1639), l’édition de Leyde avec une préface d’Albinus (1737), et enfin la traduction