exacts et, donc, qu’il s’agisse d’un centre de transmission des nouvelles communiquées par les espions. Ce qui a appelé particulièrement l’attention sur ce sujet, aujourd’hui, c’est que, dans un fragment de document déchiré, apparaissent ces indications : « M. 25 » et « … Teroni ».
— Non !
— Tu vois ! Nous voilà relancés sur la piste de notre espion… ou plutôt de notre espionne… À vrai dire, ne chantons pas victoire trop vite. Les indications sont minces. Et, puis, le document en question ne porte pas de date. Peut-être est-il si vieux qu’il perd beaucoup de son intérêt. Ce serait tout de même étonnant, vu que tous les papiers saisis chez Jacopo sont récents.
— Avez-vous interrogé de nouveau Jacopo ?
— Oui ; il s’obstine dans son silence. Ou, plutôt, il continue à dire qu’il ne veut pas parler maintenant et à me mettre en garde contre je ne sais quoi.
— A-t-il prononcé encore le nom de… Nora ?
— Non !… Tu sais qu’on ne l’a pas revue, celle-là ?
— Non ?
Édouard sentait renaître sa grande préoccupation. Heureusement, le capitaine passait tout de suite à un autre sujet.
— L’histoire du vieux château mérite qu’on l’examine sans tarder. J’ai donc résolu de m’y rendre, à la première heure, demain. Et je t’emmène ! Du moins, si tu ne détestes pas trop le moyen de locomotion que j’ai choisi !… Comme le terrain est bien tourmenté par là-bas et que, d’autre part, il peut se trouver des troupes