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RÉSUMÉ




Donc, les mitraillades sommaires, les fusillades avec ou sans jugement, les pontons, les transportations n’ont point suffi. Le sang des hommes ayant coulé par ruisseaux n’était rien. Bien que les survivants allassent périr de fièvre à Noukahiva, les hommes ce n’était pas assez. Il fallait encore au minotaure de la réaction des femmes par centaines. Il les lui fallait ravies au foyer, traînées par les routes, jetées dans les prisons. Quelques-unes venaient d’être mères, d’autres allaient le deve-