Page:Hardouin - La Detenue de Versailles en 1871.pdf/140

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

4e  CONSEIL DE GUERRE

Audience du 17 octobre.
PRÉSIDENCE DE M. LE COLONEL BOISDENEMETZ

Paul de Blois, avocat du Gouvernement lit l’accusation ci-dessous :

« Tout le monde aux Batignolles connaît madame Hardouin comme une épouvantable créature de la Commune, qui n’inspire qu’horreur et dégoût, oubliant ses devoirs d’épouse et de mère, allant au club tous les soirs, prêchant des doctrines communistes si agréables à ceux qui ne possèdent rien, applaudissant aux défaites de l’armée Versailles, et disant que la Commune devait brûler Paris plutôt que de le laisser prendre. »

Bref, le rapport conclut à la mise en jugement de Mme Hardouin.

Délits prévus par les articles 293 et 261 du code pénal.

Me André Rousselle présente la défense de Mme Hardouin en ces termes :

« Je ne parle, dit-il, que parce que dans le public des accusations se sont produites. Qu’y