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C’est lui-même, sa chair pétrie avec son âme,
Et lorsqu’il tend ses bras, ses lèvres et son cœur,
C’est toute la beauté du monde qui se pâme
Sous les baisers d’un dieu vainqueur !
C’est lui-même, sa chair pétrie avec son âme,
Et lorsqu’il tend ses bras, ses lèvres et son cœur,
C’est toute la beauté du monde qui se pâme
Sous les baisers d’un dieu vainqueur !