Page:Haraucourt - La Légende des sexes, poëmes hystériques, 1882.djvu/116

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 108 —


C’est mon rêve : Je veux, dans ton torse en débris,
Sentir mes os broyés et mes muscles meurtris
Sous les spasmes vengeurs de ta chair envahie.

Et dans ce rut suprême et ses derniers élans,
Je veux, pour féconder ta vie avec ma vie,
T’éjaculer mon âme et mourir dans tes flancs !