Page:Haraucourt - La Légende des sexes, poëmes hystériques, 1882.djvu/106

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 98 —


Crasne de masle ! Vuide teste !
Las ! Mains souëfes t’arresseront ;
Ongles rondis se feront feste
De s’esbaudir emmi ton front.

Ardera ta cervelle absente
Au tact errant des detz rosés,
De ne pouvoir, sans qu’elle y sente,
Lui vestir les bras de baisers.

Et la nuyct, la véant ès plumes,
Sise en chair et blanche de pel.
Tes vielz os, prins de ruyts posthumes,
Pourbondiront dans leur tumbel !