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LA VIE INTÉRIEURE.









ROMANCE






C’est une puissance inconnue
Qui nous a perdus sous les bois :
Ma main brûlait dans sa main nue
Et mes doigts tremblaient dans ses doigts.


Le vent sautait de branche en branche,
Soupirant des vœux sans aveux,
Et pour baiser sa nuque blanche
Parfois soulevait ses cheveux.