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LA VIE INTÉRIEURE.
— Je t’aime ; et mon amour a su beaucoup souffrir :
Puis, un autre viendra, vous me serez ravie,
Mais j’en souffrirai tant que j’espère en mourir.
Si vous ne m’aimez plus, que m’importe la vie ?
— Je t’aime ; et quand j’irai, près de ceux qui sont morts,
M’endormir dans la nuit sans fin où tout retombe,
Qu’on jette où l’on voudra les restes de mon corps !
Si tu n’y pleures pas, que m’importe la tombe ?