Page:Haraucourt - L’Âme nue, 1885.djvu/135

Cette page a été validée par deux contributeurs.


120
LA VIE EXTÉRIEURE.

La jacinthe, l’iris, les pâles scabieuses
Mêlent leurs tons mêlés de joie et de chagrin ;
Les cyprès sont des nids pleins de chansons rieuses.

 
Et svelte, toute droite, au bord du boulingrin,
Regardant d’un œil doux les lilas et les chênes
Bleuir et rougeoyer dans un brouillard serein,


La veuve en demi-deuil rêve aux amours prochaines.