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CHAPITRE XVIII.
Comment je fus fait prisonnier par les sauvages.
J’avais un esclave de la nation nommée Carios ; il prenait du gibier pour moi, et j’allais aussi quelquefois avec lui dans les bois. Je reçus à cette époque la visite d’un Espagnol qui vint me voir de Saint-Vincent, qui n’est qu’à cinq milles de San-Maro, où je me trouvais. Il était accompagné d’un Allemand,